Pétition en ligne pour la préservation du RSI, du nouveau

Pour faciliter la diffusion de la pétition nationale de défense du RSI, nous lui avons associée un lien court.  Ainsi pour signer la pét...

Suppression du RSI: la précipitation du gouvernement inquiète et énerve

Infos du CNPD du RSI : Il semble que notre contestation de la précipitation du Gouvernement à "CASSER" le 2eme Régime Social de notre pays :commence à être entendu ....il faut donc intensifier par tous moyens la dénonciation du manque de concertation total du gouvernement,avec un mépris affiché pour les 912 représentants des 7 millions d'assurés qu'ils ont élus démocratiquement en 2012 !



Lisez l'article  qui suit et qui est associé au lien suivant. ça donne à réfléchir sérieusement. ( Tiphaine Thuillier, publié le 01/10/2017 à 12:55 , mis à jour le 02/10/2017 à 17:52)


Actée dans le PLFSS présenté le 28 septembre, la disparition du RSI sera effective le 1er janvier 2018. Le rythme imposé par l'exécutif est-il tenable?


Un calendrier ultra-serré et une concertation menée au pas de charge. La suppression du RSI annoncée par le gouvernement dans son projet de loi de financement de la Sécurité sociale du 28 septembre, a des faux airs de réforme du code du travail. Au moins sur le plan de la méthode. Ces deux chantiers figuraient dans le programme de campagne d'Emmanuel Macron. Ils n'ont pas tardé à être mis en musique par l'équipe d'Édouard Philippe. 

Il a fallu quatre mois environ à Muriel Pénicaud pour aboutir à l'entrée en vigueur les 150 pages des ordonnances. La suppression du RSI, annoncée en juin, doit être officielle au 1er janvier 2018. Le gouvernement se donne donc six mois pour liquider un régime dont 6,6 millions de personnes dépendent pour la retraite ou l'assurance maladie et qui emploie 6 000 personnes. Un rétro-planning qui peut donner le tournis... 
Une concertation menée à la va-vite

Le gouvernement tente de se montrer rassurant. "On va acter le principe vite parce qu'il s'inscrit dans une politique générale, mais ensuite on va le mettre en oeuvre de façon posée, avec le calme des vieilles troupes", a expliqué Édouard Philippe, le 5 septembre dernier, lors d'une visite du RSI à Dijon pour présenter son plan dédié aux indépendants. Un délai de deux ans est avancé par Bercy, qui assure que l'organisation définitive sera en place le 1er janvier 2020. Mais les principaux intéressés n'y croient guère et dénoncent une fuite en avant. Les administrateurs et le président du régime des indépendants ne cessent de dire qu'une transformation effective au 1er janvier 2018 - autant dire demain - risque de grandement fragiliser les services qu'il est censé rendre, et donc le quotidien des assurés. 


À l'instar de la réforme du code du travail, le gouvernement mène des consultations. Pour le RSI, la méthode est similaire. Des groupes de travail ont été lancés et une mission a été confiée à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Dirigée par Dominique Giorgi, elle doit définir les contours de la nouvelle organisation du successeur du RSI. Une méthode qui ne satisfait pas nécessairement tous les acteurs. "On a jusqu'à début décembre pour définir tous les éléments pratiques de ces changements, confie une élue syndicale du RSI. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça galope! Nous, les syndicats, ne seront reçus que quatre fois, sans beaucoup de possibilité de nous exprimer. Les salariés ne sont pas du tout acteurs de cette consultation." 
"Attention, ça va bugger"

Une frustration que partage également la direction du RSI. "Louis Grassi, le président du RSI est reçu par Dominique Giorgi, mais il n'a pas le sentiment de participer à cette réforme, ni d'être entendu. Il n'y a pas vraiment de dialogue", dénonce Jean-Philippe Naudon, médiateur national du RSI. Jacques Toubon, en sa qualité de médiateur a prévu de recevoir le 12 octobre prochain, le rapporteur de l'Igas, afin d'obtenir, sans doute, quelques informations complémentaires sur l'avenir du régime. 


Ce n'est pas la première fois que le Défenseur des droits s'exprime publiquement sur ce dossier. Le 7 septembre, déjà, il avait adressé une mise en garde claire. "Cette maison a été une des premières, quand le RSI a été mis en place en 2006, à dire "attention, ça va bugger" Il faut éviter que cet adossement du RSI sur le régime général ne se fasse dans la précipitation, parce que nous aurions le même résultat que nous avons eu dans la mise en oeuvre du RSI." 
Des assurés plus tendus?

Le Défenseur anticipe ainsi une éventuelle hausse du nombre de saisies de la part des travailleurs indépendants, qui pourraient pâtir de la disparition du guichet d'accueil au RSI ou d'éventuels troubles informatiques. Il joue en tout cas son rôle de vigie et se fait l'écho d'une inquiétude plus générale. Celle des 6.000 salariés du régime qui ignorent encore leurs futures conditions de travail. Mais aussi celles des 6 millions de personnes enregistrées. "Je ne sais pas si c'est lié à la mort imminente du RSI, mais nous avons constaté une hausse des incivilités au guichet", lâche Jean-Philippe Naudon. Une tension généralisée qui ne devrait pas aller en s'apaisant quand la réforme sera en marche...

Qu'en est il de la suppression du RSI pour les professions libérales


Compte rendu du Président du Cidunati




Rapport du Président Jacques Le Clainche


Réponse du président de la République au Président du Cidunati





Réponse de la Présidence de la République







Le Président du RSI de la Région centre inquiet




"Si la suppression du RSI est mise en œuvre, elle se répercutera inévitablement sur les salariés de l'organisation". Jean-Claude Rondeau, le président du RSI Centre.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2017/09/20/Le-president-regional-inquiet-pour-les-assures-et-les-salaries-3232094

Les premières victimes de cette réforme seront les assurés d'abord, mais aussi les salariés qui sont au nombre de 300 dans la région. Tout le monde ne pourra pas être récupéré ». Jean-Claude Rondeau fait partie de présidents régionaux du RSI à s'être positionnés contre la réforme. Ils se sont réunis vendredi 18 septembre 2017 afin de trouver des solutions alternatives à la fin du RSI, et de soumettre leurs idées à l'échelle nationale. « On reconnaît que le RSI a pu poser des problèmes. Mais c'était principalement à cause d'un système informatique désuet lié à nos délégations aux Urssaf. On souhaite une refonte du régime, avec pour modèle notamment la MSA(la sécurité sociale des agriculteurs) qui fonctionne plutôt bien.

Halte au sabotage de la protection sociale des indépendants !

Après la diffusion par la Caisse Nationale des précisions sur les grandes lignes que veut tenir le Gouvernement pour le démantèlement de notre régime social, le Comité National exhorte les 912 administrateurs du RSI à ne pas se résigner docilement devant l'incohérence et l'extrême dangerosité du plan du Président de la République et de son Gouvernement.


Le projet de la découpe du RSI et l'éparpillement de ses services dans le "puit sans fond" du régime général des salariés, et la destruction du guichet unique spécifique pour les indépendants sont inacceptables en l'état, et ne seront pas acceptés par les 912 administrateurs du RSI qui ont été élus par les 2,8 millions d'entreprises cotisantes et les 6,7 millions d'assurés, afin de répondre à leurs aspirations et pour défendre leurs intérêts et leurs droits sociaux. 
En effet, il faut bien sortir de l'ENA pour envisager de faire faire la queue aux entrepreneurs indépendants; d'abord à la CPAM pour l'assurance maladie, ensuite à la CARSAT pour la retraite, et enfin à l'URSSAF pour régler leurs cotisations...


Devant cette ineptie et cet amateurisme, le Comité National pour la Promotion et la Défense du RSI demande instamment au Président Louis Grassi de fixer sans plus attendre la date rapprochée d'assises nationales à Paris, et de convoquer les 912 administrateurs des Caisses Régionales dans les premiers jours ​d'octobre, pour que soit décidé un "plan de bataille" pour s'opposer sous toutes les formes possibles à ce projet gouvernemental mal ficelé et mal pensé, qui porte gravement atteinte à la protection sociale des indépendants ,pour se faire entendre, les administrateurs doivent multiplier les initiatives régionales et nationales afin que le Gouvernement et le Président de la République comprennent qu'ils doivent revoir leur copie pour, en étroite concertation avec les représentants des assurés, réfléchir à d'autres pistes après l'adoption d'un "moratoire" pour éviter une deuxième catastrophe industrielle et sociale qui est inévitable s'ils persistent 


​Le Porte Parole du Comité National 

Jacques Gerbault 

Rapprochement MSA/RSI

Le président national de la MSA (mutualité sociale agricole) est favorable à un rapprochement avec le RSI suite à une rencontre le 14 septembre de Pascal Cormery président National de la MSA et Jean Claude Rondeau président de la caisse Régionale du RSI "Centre val de Loire" et membre fondateur du "Comité National pour la Promotion et la Défense du RSI"

Pascal Cormery et Jean Claude Rondeau

Compte-rendu de la rencontre avec le Président de la MSA, Monsieur Pascal CORMERY

Le 15 septembre 2017


A l'analyse de l'entretien que j'ai eu avec M. Pascal CORMERY, Président national de la MSA, il en ressort que ce dernier ne serait absolument pas opposé à un rapprochement avec le RSI, comme opérateur technique.

Je lui ai fait connaître les craintes de nos assurés d'entrer dans un système inadapté aux commerçants, artisans et professions libérales et qui conduirait nos ressortissants vers des problèmes encore plus conséquents qu'actuellement.

Nos régimes respectifs ayant beaucoup de points communs, une étude neutre et sérieuse permettrait d'avoir une autre proposition que celle retenue par les instances ministérielles et qui éviterait aux pouvoirs publics de refaire la même catastrophe industrielle que les inventeurs du RSI en 2006.

J'ai également averti le Président CORMERY que nos représentants ont proposé ce rapprochement à la mission pilotée par Monsieur GIORGI et que celui-ci avait indiqué que dans 2 ou 3 ans la MSA serait intégrée au régime général en raison de la diminution de leurs effectifs d'exploitants agricoles.


Le Président du RSI Centre-Val de Loire
Jean-Claude RONDEAU