Pétition en ligne pour la préservation du RSI, du nouveau

Pour faciliter la diffusion de la pétition nationale de défense du RSI, nous lui avons associée un lien court.  Ainsi pour signer la pét...

L'IFEC prend position sur la réforme du RSI

Le 5 septembre dernier, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé l’adossement à venir du RSI à l’URSSAF. L’Institut Français des Experts-comptables et Commissaires aux comptes (IFEC) exprime des doutes sur l'intérêt de cette réforme.

L'IFEC s'annonce dubitatif sur l'intérêt de la réforme du RSI proposée par le gouvernement. En effet, le RSI poursuit d'ores et déjà un programme d'amélioration qui commence selon l'IFEC à porter ses fruits.

Le syndicat se prononce ainsi en faveur du maintien d’un régime de base, minimaliste, que l’entrepreneur pourra faire évoluer en fonction de ses propres besoins. Ce régime devra disposer d’une gouvernance propre et d’une comptabilité dédiée.

Le syndicat souhaite en outre que la gouvernance future soit réellement représentative des indépendants, issue de l’élection de leurs sympathies et laisse une voix plus importante aux cotisants. Il exprime en outre la volonté que cette gouvernance s’entoure d’experts et notamment d’experts-comptables susceptibles de l’éclairer sur les conséquences économiques et sociales de ses choix.

Selon l'IFEC, les évolutions à venir seront vaines si elles ne prennent pas en considération un certain nombre de déficiences qui pèsent actuellement sur le RSI : 


le logiciel SNV2 qui gère maladroitement les appels à cotisations ;
le décalage entre perception des revenus et paiement des cotisations, qui pourrait être résolu par l’autoliquidation / auto-déclaration ;
l’approche administrative dans l’affectation des contributions, très éloignée des préoccupations réelles des entrepreneurs et qui pourrait être remplacée par une logique de « compte-courant » entre le cotisant et son organisme ;
la double taxation des dividendes versée aux gérants majoritaires ;
l’assiette et le taux de la CSG / CRDS qui défavorisent l’indépendant vis-à-vis du salarié et retardent inutilement la date de perception de l’impôt par le Trésor Public ;
les cotisations minimales qui contraignent les assujettis peu concernés par le régime (doubles revenus, gérants de sociétés en sommeil) et devraient être remplacées par la possibilité de rachat facultatif de trimestres de retraite à des taux appropriés ;
l'assujettissement des acquisitions de fonds de commerce aux cotisations sociales, qui prive l'entrepreneur de sa trésorerie au moment où elle lui est cruciale.
source article: lien

Compte rendu de la conférence de presse du 18 septembre 2017

Infos du CNPD du RSI: les présidents des caisses régionales ont tenu aujourd'hui ,une conférence de presse dans le grand hall de la caisse nationale du RSI à la plaine St Denis ( 93)


Ce 18 septembre 2017, dans le grand hall de la caisse nationale du RSI à la plaine st Denis 60 présidents, vices présidents et administrateurs nationaux ont tenu une conférence de presse avec 2 agences dont l'AFP (Agence France Presse). 
C'est avec beaucoup de pugnacité que le vice président national Philippe Magrin (pdt de la caisse de Bretagne), le président de la caisse du Rhône, Claude Villard et François Fantozzo, le président de la section nationale des artisans (pdt de la caisse Provence alpes) ont déroulé devant les journalistes leurs arguments.
 Ces derniers leur donnent la certitude que si le gouvernement persiste à vouloir faire rentrer de force les non salariés dans le régime social des salariés, il va provoquer pour la deuxième fois, la même catastrophe industrielle qu'en 2008 à la création de l'ISU (interlocuteur social unique).

Cerise sur le gâteau, les élus du régime estiment comme les experts de la fondation ifrap ( Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques)  que cette intégration fera mécaniquement augmenter de 30% les cotisations maladie des indépendants.
Les présidents ont également annoncé la multiplication d'initiatives régionales et nationales propres à convaincre les parlementaires et le premier ministre ,qu'il est urgent d'attendre pour prendre le temps de la réflexion comme le réclame le défenseur des droits  Jacques Toubon  
Compte rendu de JG


https://www.previssima.fr/actualite/les-elus-du-rsi-demandent-un-moratoire-sur-la-suppression-du-regime.html




Le même jour où se tenait la conférence de presse,  à 14h ,une délégation de notre comité a rencontré le Député de l’Isère Olivier Véran rapporteur de la commission des affaires sociales de l'assemblée nationale .Il s'agissait
pour notre délégation, de transmettre nos contres-propositions ,et d'argumenter sur 
notre demande impérative d'un "moratoire" permettant de prendre le temps de la réflexion 
et de l'étude d'une véritable réforme positive du rsi et la poursuite du "service aux assurés" 
après le 1er janvier par " une instance nationale et Régionale de transition ..ou provisoire "





Il l'a dit, monsieur Macron.

Le numéro du 2ème trimestre 2017 de la revue Dirigeants de la protection sociale rapporte des propos tenus par Emmanuel Macron, alors jeune énarque auteur d'un mémoire sur "Le financement de la santé," lors d'une table ronde en 2004 :

"Aujourd'hui le système français est incontestablement insatisfaisant, la non-gestion du risque par les régimes de base empêchant les organismes complémentaires de faire leur propre gestion du risque.
Ces organismes complémentaires sont d'ailleurs exclus des décisions de déremboursement qui impactent pourtant leur équilibre financier. 
Si les choses devaient changer, ne faudrait-il pas les associer à la définition de ces protocoles de soins puisqu'ils auraient à couvrir, au 1er euro, les dépense des soins hors protocoles ?"

Extrait de :lien